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L'actu d'Arvalis Blés améliorants : des besoins en azote spécifiques à la variété et à la région

Les blés améliorants ou de force (BAF) ont des besoins en azote supérieurs aux autres types de blé tendre du fait des exigences plus élevées en protéines requises pour leur commercialisation. Et ces besoins sont propres à chaque variété et chaque zone de production.

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L’estimation du besoin en azote du blé tendre dans la méthode du bilan prévisionnel repose sur la prise en compte du besoin unitaire en azote (ou coefficient « b »). Ce besoin correspond à la quantité d’azote nécessaire pour produire 1 quintal et s’exprime en kilogramme d’azote par quintal. Sur blé tendre, il est lié à la variété.

Lorsqu’elles sont fertilisées à l’optimum pour la production de grain, les variétés de blés améliorants ou de force (BAF) ont en moyenne des besoins unitaires de l’ordre de 3,5 kg N/q (tableau 1). Mais à ce niveau de fertilisation, elles n’atteignent pas la teneur en protéines minimale de 14,5 %, souvent citée dans les contrats.

Tableau 1 : Rendement et teneur en protéines des blés améliorants obtenus à la dose d’azote optimale pour le rendement (31 essais azote France jusqu'en 2015) (©Arvalis)

Des besoins à compléter selon la variété et la région

Pour ces blés, il faut donc compléter les besoins unitaires pour un objectif de qualité, appelés bq. Les bq sont propres à chaque variété car celles-ci n’ont pas la même aptitude à élaborer des protéines. Par ailleurs, ces besoins peuvent varier du nord au sud du fait de conditions pédoclimatiques différentes. Ainsi, les besoins unitaires des blés améliorants intégrant les objectifs de qualité peuvent varier de 3,5 à 4,1 kg N/q, selon la variété et leur zone de culture.

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